LE SEUL
SITE D'INVENTAIRE NATURALISTE SUR L' OUEST
DE (Version 2024-2025)
par André LOPEZ, auteur,
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La Garrigue ou "matorral" peut être définie comme une
formation végétale méditerranéenne constituée par des plantes
généralement adaptées à la
sécheresse, soit basse et trés ouverte, se développant alors sur des
terrains
calcaires où la roche affleure largement (Garrigue proprement dite),
soit
plus élevée et plus dense, croissant en terrains siliceux
(Maquis).
Un vaste panorama de la Garrigue languedocienne est en
cours de réalisation depuis le début 2008 par André LOPEZ, avec
la collaboration de Francis MARCOU, tous deux naturalistes appartenant
à des Sociétés savantes de Béziers. Les recherches s'inscrivent
actuellement dans le cadre du "Parc culturel du
Biterrois",
avec le concours de
"Patrimoine et
Nature"
(Vendres).
Prenant pour modèles les collines de
Vendres et Lespignan,
longtemps négligées, de Nissan, Ensérune, plus accessoirement de
Cazouls et
du
Saint-Chinianais remarquable par son Maquis, cette étude en décrit
progressivement
la flore méditerranéenne et la faune (Invertébrés)
La
flore
méditerranéenne
réunit des taxons généralement xérophiles, parfois localisés ou même
trés rares. Les uns
prédominent dans la garrigue
proprement dite,
sur sols marno-calcaires, où ils composent des paysages végétaux
variés, les autres, plus homogènes, dans le maquis,
sur sols siliceux. Ces formations spontanées sont surtout buissonnantes
et arbustives. Souvent
intriquées en "mosaïque", elles peuvent être groupées sous un nouveau
terme générique espagnol, le "Matorral",
qui désigne aujourd'hui plus volontiers la communauté végétale
méditerranéenne xérophytique.
La
faune,
dont l'étude est limitée ici aux seuls Invertébrés
: Mollusques, Araignées
et autres
Arachnides,
Diplopodes, Chilopodes, Crustacés
et surtout Insectes (accessibles par
des vignettes
ou par leur classification
), les Lépidoptères étant
traités séparément dans ce site pour le maquis et la garrigue
proprement dite .
Cette faune se compose de taxons visibles sur les voies
de cheminement, dans la végétation, mais aussi parmi et sous les
pierres (espèces
lapilicoles).Elle
se retrouve dans le milieu souterrain qui
est
en
large communication aves la Garrigue. Cette composante dite "Faune cavernicole" y a
fait l'objet de nombreuses recherches originales depuis 1978 (André
Lopez,
Francis Marcou et col.) Etant donné son interêt, nous en étendons
l'étude
à des cavités situées dans les Avant-Monts (versant méridional de la
"Montagne
noire" au sens des géologues : depuis le Saint-Ponais jusqu'à
Cabrières),
bien que ces derniers débordent largement la dition.
Des scènes de prédation
peuvent être souvent observées.
La faune
et la flore
de Garrigue, tout comme celles des milieux
humides (bord de mer, étang
de Vendres et
Lespignan) traduisent, par leur richesse, une extraordinaire
biodiversité
dans notre région.
A cette
étude classique sont rattachés dans le
second site (" archentoflor") du même auteur quelques aspects
particuliers sous
la rubrique des " Singularités
de la garrigue"
https://www.archentoflor.com/Singularit%E9s_de_la_Garrigue.html
entre
autres l'apparition récente
d'espèces animales exotiques (Insectes, Araignées), les rapports
unissant des Insectes et certaines Plantes, la présence de vestiges
archéologiques gallo-romains, notamment des
conchyliorestes non fossiles de Vendres à Nissan,
en particulier ceux du Pecten
glabre, et surtout,
la Villa
gallo-romaine de Vivios - Vibianum sur Lespignan